Une vilaine gifle

Expression ! Expression !
Ça y est !
De hordes en désespoir !
Retenir, de venir ; re tenir. Expression, exprimer, dire d’un incroyable anodin, en faire une fête, rêver. et re venir.
Par ?
Je n’y arrive pas. Je n’y arrive plus ; plus ? Quelle erreur
Le temps ne se prononce pas, il n’a rien à dire, à son habitude, il dérange, met mal ! À l’aise ! Sa formule est d’impolitesse, d’impertinence et de non lieu. le temps pour d’autre.

Que faire ?

Ben en voilà du texte de merde, merde, va falloir se reprendre, vite, vite

Je continue, non. Je ne continue pas

Affligeante bêtise que j’inflige à mon égo, honte de rien, et misère, il ne se passe plus rien

J’avais cette chance inouïe, que j’ai laissé allée et c’est ainsi, comme ça, ça ne reviendra pas. je ne m’ennuie pas, je me vois presque tôt. Un imposteur parfait. Je n’ai jamais su faire, et ne saurai jamais. Traduire l’envie des autres, s’inventer des pouvoirs, définitivement penser qu’il y avait une justesse. Je n’ai pas la clameur d’une foule manifeste. C’est ainsi, sans l’ombre d’une contrefaçon, je suis l’ennemi du peu et du manque de regard, j’ai l’envie à l’avenant et l’avis de re voir.

De plus en plus déserte, malsaine et déconnante
De plus en plus infecte, maladie et mutante
De plus en plus abjecte, embrouillée et puante

Cette page prend une vilaine gifle, je devrais l’oublier

Reflêtera les heurs

On se retrouve ce soir, même plus une habitude,
tranquille, retour vers l’absurde.
Rien de nouveau sous ce soleil,
des riens, des maux, des hirondelles.
des animaux ? Des perditions, des croisements de lutte.
Un jour nouveau, une nuit, une heure ?
Un terme à tout.

Reprendre le fil ? Est oublié.
Recommencer ?
Des questions, des questions. Des questions.
Peut-être. Possible
Recommencer ?

Un autre monde traverse, esprit et dissipe ;
des instants… Intéressants ?
Il reste tant à dire et oublier !
Un piège, une construction, un pré-requis ?

Je n’ai rien inventé.

Je reviendrai un jour et de nouveau capable,
de ces dévastateurs, de ces semblants de lames,
je ferai de nouveau vibrer ces assertions
qui prenent forme, déforment.

Il ne faudra rien.

Le verbe reviendra à l’idiotie du bonhomme,
et la page, de nouveau habitée et cruelle,
reflêtera les heurs.

Coups, contre-pointes, mal aux joues, saloperies…

Combien d’années, sans un mot, une ligne ? J’ai épongé ma vie à l’ombre d’une éxistance que j’ai cru aisée, saine et logique. Je me suis reposé. J’ai cru. Cru qu’il était facile d’oublier , facile d’imaginer, facile de ne plus se soucier. Longtemps à l’ombre d’un va-t-en-paix. J’ai oeuvré à construire, créer. J’ai fait ma vie. Boulot, femme, enfant, femme, enfant. Abnégation ? même pas. J’ai beaucoup pensé à moi. Abnégation, peut-être, j’ai beaucoup pensé aux autres. Peu de doute, ou presque. Envie parfois. Comme un rien de… Rien. Pas de changement. Ce soir, ce n’est pas différent. Idem, idéal, les enfants dorment, madame aussi. Alors ?

Le mots reviennent peut-être…

Leurs cruautés ne seront que le reflet de mes gestes, mon âme entre mes mains, supports en devenir d’un verbe perdu. Je cherche encore, exprimer et dire. Abdiquer. Où souligner plutôt ce qui me paraît bleme, inventer, désirer. J’ai le regret amere, la conscience aiguisée. Ascerbe absurde encore qui me colle à la peau. Je ne reviendrai pas. Toujours, je penserai, idiot, délethère, mal-en-pis, à mon monde sans risque, sans monstres, sans certitude, délicat, adéquat, exquis et désinvolte où tout va bien, très bien. Je n’imagine plus autrement. Je n’imagine plus vraiment. Je ne m’imagine plus tellement.

J’ai tant laissé, passé.

Comme un coup de poignard, je re-voie des personnes, comme un assassinat, me rappellent en souvenirs. Un temps où reflexion, artifice et musique, un quotidien, des lectures, un jeu, un peu… J’ai tout perdu. Je ne reviendrai pas. Où alors très agé? Si j’y arrive un jour. Tout est perdu, je le sais, je n’y reviendrai pas. La terre, ma terre, ambiance, a eu raison de moi, aujourd’hui, les fleurs, je les laisse pousser, j’en veux partout, tout le temps. J’en plante partout tout le temps. Cette terre, usante et mal-en-point, aura raison de moi. Un jour. C’est sous elle que je finirai. Un jour à l’ombre d’un arbre que j’aurai planté. Où pas…

Quelconque.
Comme tout un chacun.
Vient se confondre.
Et oublie ce pourquoi.
Avec un peu de volonté.
Saurait retrouver.
Sa route.

J’ai un peu mal au coeur.
Je ne sais pas si je peux respirer correctement.
J’ai comme un doute.
Un jour, peut-être, je saurai enfin être convenable.

Bon c’est reparti.

Un nouveau tour pour un nouveau no man’s land. L’expression se meut et se perd en vastes infinis d’oubli d’être. C’est reparti. Le compliqué ouvre la planche à clous, Fakir, inoculé, retenir, revenir, renier, renaître ? Les mortes muses pleurent. Les corps de brume meurent. Il n’y a aura plus. De réveil aux aurores, de caresses douces, sincères. En mémoire d’intentions qui se perdent, se délitent. Un nouveau jour arrive. Un nouveau jour arrive avec ses faux semblants, ses fuyants, ses affects, ses misères d’affection, ses sourires infection.

Infectieux, maladif ?

Bon, c’est reparti. Un nouveau jour arrive.

À l’à venir d’un monde que je crois dur comme faire.


Je mesure aujourd’hui ce qui me rend témoin d’un passé oublieux, oublié de l’histoire. J’ai tellement espéré me rappeler des jours tendres que j’ai tranché à cœur. J’ai coupé les cordons, j’ai rompu les amarres, j’ai essuyé tempêtes, vilenies, malveillances. Un contre un, et puérile, et combat, et superbe, à l’assaut de mon laid.

Et tant est moche parfois.

Malade de cœur et d’âme, mélancolique vieillit, à l’affût d’autres fois. Comme il errait, comme il serait, comme il était. Une foi.

Le monde rassure les autres.

Je vais bien. Je picole au souvenir, trop souvent. À l’avenir, plus rarement. À maintenant, oui maintenant. J’aime ces secondes qui illuminent, allument, outrepassent et désertent. Ces temps de rien, vivants, imbéciles, volontaires, qui me font croire vraiment. Des temps de liberté ou je suis sûr de moi, perspicace et actif, j’ai cette idiotie là. Amène, délibérée, contingente, fantaisiste.

Je reconstruis mes rêves

Des choses à ne pas dire. Quelle censure pour quel type ? Je peux aller jusqu’où ? Et quelles sont les limites ?

Des questions, des réponses, des lésions, des entorses.

Oubli, suggestion. Rappel. Équation ? Des livres et une fenêtre, connaissance, ouverture et croire et laisser croire. Un jour viendra peut-être ou comme l’arbre du désert ou comme l’agora vierge ou comme le joueur pendu, j’érigerai des fantômes, des réussites de faits, d’actes et de naissances, des aisances d’exister, des essences d’avenir.

Comme un refus de soi. Soit.

Bah oui, parfois, la tricherie manifeste arrête et pause l’absurde. Pas si futé qu’il soit, pas si malin qu’il n’est, pas si naïf que ça. Le constat est d’aujourd’hui, entre désir et frustration, à l’écoute d’envies inavouables, inavouées. La tragédie se pose quand la vertu, vicieuse, délibère le venin.

D’amour et d’empathie, de restes de dévotion.

Voluptés d’indigence.

Je suis pauvre d’esprit, je suis pauvre de lois, je suis pauvre, pardis, je suis pauvre de foi. et je regarde ailleurs abruti, vagabond d’un âge lointain, désuet, en périmé de croire…

Aujourd’hui, Imbécile, a un regard moqueur sur mes – contemplations – . « Il se pleut, il se meurt. »

Le temps ride son oeuvre, il vrille les beautés d’âmes, il emporte le bonheur, apporte le vacarme.

Dans un souci de soi, exprimer la déroute, qui peine. Toute. Circonspecte.

Les pendus, malheureux, se traînent de leur sort, réputation horrible qui leur colle à la corde.
Exorciser l’horreur d’un destin mal trashé, exorciser l’horreur.

Aimer le gout du sort.

Trop de mots sont à dire pour contrer le vivant, l’âne, le demeuré, l’imbécile, le chiant.
Ras le bras de ces foules qui vivent de poissons-lunes, j’exagère à respect d’une histoire qui s’obstine.

S’obscure ou s’amourache ?

Et je n’ai rien à faire, et j’en ai rien à faire, les leaders sont perdus, apolitique amer.

Je n’attends pas du tout, et je n’ai rien à dire, je cris des faux-semblants aux frontières du délire.
Les mondes se liquéfient, se délitent et se ferment et les âmes s’enveniment.

s’enivrent ?

Tout le monde se déteste, ça va de soit je crois, le monde s’en va t-en guerre.
Sentir mauvais, puer, principe de société, oublier, réécrire.

Et si tout était autre ?

Le monde n’a cure de l’âme qui n’a cure de personne qui n’a cure de chacun.

Et on doit sauver l’homme ?

mutterseelenallein

Le calme du soir. Je promène mon vide. L’air de rien. Le silence. Mes pensées sont vacantes, ma tête anorexique. Longtemps. Je survole, bizarre, j’erre à la vie. J’ai démissionné l’idéal et absorbé le quotidien. Je dis bonjour, bonsoir… quand tout va bien. Je ne suis pas satisfait. Et je ne sais pas. Je cherche encore ce qui ne va pas.

De l’insaisissable différence de ces moments à part.

Instants doux, attentifs, délicats et sereins. Quelques mots, échanges de savoir-faire complice. De caresses en baisers, de calme en déraison. Invitation à la quiétude des univers amis. Les sens sont en éveil, les pupilles en alerte. Et le temps est à soi. Et le temps est de soie. Nul chagrin, nulle entrave. Tout est plaisir de l’autre, découvertes libertines.

Propos inattendus et de rires en cascades comme autant de bonbons, acidulés, gourmands. Les corps rayonnent du désir de partage, communion débridée d’âmes en complément. Magie ou sortilège, expérience du divin ? Nectar assurément, au bon goût de délice. Nectar à emporter, imprimé du bonheur. frissons et émotions dans la région du cœur.

Des ressentis s’invitent à fleur des épidermes. Les gestes se font tendresse et se fondent aux secrets. À l’unisson de l’autre, audacieux, tentateurs. Aura de plénitude, fécondité en phase. Et les regards sont purs. Et les corps sont superbes.

Mystérieuse alchimie que cette ôde à la vie.

Juste un peu de baume, là.

Orage d’un soir d’été. Ciel écarlate, il pleut. La lumière est belle, chaude encore, doucereuse. Fenêtre ouverte sur un dehors clément. Je m’assoie un moment, je regarde ce paysage connu, bercé par les grondements lointains du tonnerre aventurier. Je me surprends béat. Contemplatif, heureux. Silence adéquat.

Il fait bon ce soir.

Il fait bon être, il fait bon exister. Il fait bon respirer. Je me plais à penser que je vais bien. Je survis mes fantômes, dompteur enfin. J’ai le morale solide et ma truffe est au vent. Je prends de l’assurance. J’aime le parfum du temps et le goût de la pluie. Ce soir, j’aime être ici.

Petite pause sympathique que j’offre à mon envie. Mes désirs me font beau, mes besoins me ravissent. Mes amours me font croire. Ce soir, je n’ai pas peur, j’aime être indécis.

Maintenant, la nuit tombe et le vert devient gris. Peu importe, rien ne m’importe. les 5 minutes de pause deviennent 1 heure ou 2… Le calme est immanent. Ce moment illusoire que j’entretiens sciemment, je ne peux définir. Il est de ces instants qu’on s’accorde trop rarement, un bain de jouvance, de pensées renouvelées, les neurones estivales. légers, subtils et fins. Rien ne change réellement et tout est différent.

Juste un peu de baume là, et mon cœur est joyeux.